Formation
A ce jour 60 paysans sur 150 prévus par le projet ont déjà reçu la formation en apicultures modernes et sont aptes à pratiquer les nouvelles techniques. Parmi ces 60 personnes nous évaluons à plus de 50% le nombre de jeunes (-50 ans) femmes et hommes confondus et à 30% le nombre de femmes sur le total.formation et remise des diplômes
Dotation en matériel
Le matériel apicole prévu pour chaque apiculteur formé a été livré et chacun à reçu son lot c'est à dire :- 2 ruches après la formation
- partage avec les autres d'un lot de matériel technique
◦ tenues,
◦ lèves cadres,
◦ seaux de récoltes
Le matériel collectif |
Voici sous forme de tableau le matériel fourni :
Désignation |
Quantité |
Responsabilité |
Ruches+Supports |
120 |
Individuelle |
Tenues |
25 |
collective |
Enfumoirs |
12 |
collective |
Lèves cadres |
25 |
collective |
Seaux de récoltes |
12 |
collective |
Voici le résultat pour 50 ruches et pour les villages de Béré et Boulgin
Village |
Nombre de ruches |
peuplées |
Non peuplées |
dépeuplées |
taux de peuplement |
Béré centre |
20 |
13 |
7 |
0 |
65% |
Boulgin |
30 |
18 |
5 |
7 |
60% |
total |
50 |
31 |
12 |
7 |
62% |
Commentaires sur ce résultat :
Ce taux de peuplement est satisfaisant mais pourrait être amélioré afin d’optimiser les récoltes pendant la campagne.Ruche bien peuplée | Ruche peuplée a boulgin |
Gâteau de miel abandonné | Présence de propolis montrant l’activité des abeilles |
Concernant les cas de désertion voici quelques hypothèses à vérifier :
D’abord nous remarquons que la zone de Boulgin est une zone de monoculture du coton ce qui peut causer ces désertions ;
Ensuite il y a la manipulation, en effet les ruches ont été descendues avant 1mois des arbres et placées sur des supports cela aussi pourrait être une cause ; par ailleurs à certains endroits les ruches descendues n’ont pas bénéficié d’un bon rucher (ombre, eau, bonne position…) tout cela peut causer des désertions.
D’abord nous remarquons que la zone de Boulgin est une zone de monoculture du coton ce qui peut causer ces désertions ;
Ensuite il y a la manipulation, en effet les ruches ont été descendues avant 1mois des arbres et placées sur des supports cela aussi pourrait être une cause ; par ailleurs à certains endroits les ruches descendues n’ont pas bénéficié d’un bon rucher (ombre, eau, bonne position…) tout cela peut causer des désertions.
Environnement |
Ruche peuplée et placée haut |
Enfin si l’environnement n’est pas assez garni ou si les colonies ne sont pas assez fortes elles s’en iront.
Très bon rucher |
Exemple de rucher sécurisé |
Toutes ces facteurs peuvent causer des désertions
Une ruche produit en moyenne 45KG de miel par an, mais dans notre cas j’ai pris seulement 10 KG ce qui nous laisse une grande marge d’espérance.
Comme perspective nous comptons préparer avec les apiculteurs la campagne de récolte en :
Concernant les suivis tout est mis en œuvre pour qu’ils soient beaucoup plus rapprochés cette période afin d’assurer un succès total au projet ; du côté des apiculteurs la motivation est constante, faire de l’apiculture une source de revenus considérables.
Perspectives suite à ce bilan
Les perspectives sont bonnes dans la mesure où le taux de peuplement est satisfaisant (au-dessus de 50%) aussi, nous pouvons espérer une bonne quantité de miel ; une petite simulation permet déjà d’espérer au minimum 310 KG de miel pour les 31 ruches peuplées seulement ;Une ruche produit en moyenne 45KG de miel par an, mais dans notre cas j’ai pris seulement 10 KG ce qui nous laisse une grande marge d’espérance.
Comme perspective nous comptons préparer avec les apiculteurs la campagne de récolte en :
- Créant des ruchers sécurisés et accessibles,
- Regroupant le maximum de ruches peuplées en un seul endroit ;
- Révisant avec eux les techniques de récoltes modernes
CONCLUSION
L’apiculture à BERE se dessine bien avec désormais ce projet de développement de la filière apicole ; avec ces 120 ruches déjà installées et une production minimale de 10 KG par ruche nous espérons faire de BERE une référence apicole dans la région de l’Est du Burkina et pouvoir atteindre les objectifs fixés par le projet ;Concernant les suivis tout est mis en œuvre pour qu’ils soient beaucoup plus rapprochés cette période afin d’assurer un succès total au projet ; du côté des apiculteurs la motivation est constante, faire de l’apiculture une source de revenus considérables.